LE DOMAINE DU CHATEAU DE MELDERT S’EXHIBE A NOUVEAU

Le château, l’orangerie et la remise de Meldert ont retrouvé leur gloire d’antan après une restauration de plusieurs années. Avec l’approbation de l’agence pour le patrimoine immobilier (Agentschap voor Onroerend Erfgoed)
, l’artiste Christine Vanoppen a enrichi le patrimoine historique d’une création très dynamique en verre.
De nouvelles connaissances sur l’histoire de la construction et des habitants ont été rassemblées dans ce livre de lecture et d’images.
170 ans après la construction du château, la Belle Epoque semble revivre à Meldert. Surtout l’orangerie, à l’origine conçue pour y faire hiverner des plantes exotiques, a subi une transformation méconnaissable et brille maintenant au soleil avec ses grandes baies de verre, sa belle forgerie, sa balustrade reconstruite sur la crête du bâtiment et son grand nombre d’armoiries et de statues en gobertange.  Ainsi la statue de la Vierge Marie, qui à l’occasion a été munie de ses deux mains reconstituées, piétine une chauve-souris intrigante aux ailes et bras qui orne la couverture du livre.
L’orangerie de Meldert est une perle dans l’œuvre de l’architecte Henri Beyaert, la personnalité qui était représentée sur les billets de cent francs belges au XXe siècle. L’artiste verrier Christine Vanoppen a « recréé » le vieux bâtiment avec un jeu de lignes dynamique aux teintes bleu et vert. Ce tourbillon de lignes et de couleurs renvoie aussi bien aux étangs et à la nature capricieuse du parc paysager qu’au fourmillement quotidien des élèves du Collège Saint-Jean.
Qu’un architecte de renom tel que Beyaert se retrouve à Meldert ne résulte pas d’un hasard. Il avait déjà conçu la façade d’un hôtel particulier à Bruxelles d’Adrien d’Oultremont de Duras. Ce comte est partout présent avec son logogramme « AOD » qui est incorporé une dizaine de fois dans les façades intérieures et extérieures. Il possédait un égo démesuré et la presse à scandale de l’époque le décrivait comme étant un fils à maman gâté et égoïste. Il avait hérité du domaine et du château que sa mère, la comtesse Louise van der Noot, avait fait construire avec son mari dans les années 1840-1850 pour leur deuxième fils. La remise date encore de cette époque. Lors de la restauration, des restes de glacières souterraines et une roue de ventilation pour les fenils ont été découvertes, des découvertes plutôt rares à notre époque.


Le domaine ne doit pas seulement l’orangerie à Adrien d’Oultremont mais surtout l’apparence actuelle du château. Après un incendie en 1877, il a considérablement fait reconstruire le château de l’époque, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il a entre autres ordonné la construction d’une grande salle de cheminée qui est une copie parfaite de la célèbre salle des « neuf preuses » du château de Pierrefonds (France). Et l’extérieur du château devait ressembler à une forteresse médiévale avec des créneaux, des tourelles, des meurtrières, …
Le comte n’a jamais eu de descendants masculins. Après le mariage de ses filles, il a déménagé d’abord à Louvain et ensuite à Neerlinter, mais sans sa femme. Il a fait aménager le château comme un hommage à sa mère et ses ancêtres. Un grand nombre d’armoiries renvoient à la généalogie mais du côté de la lignée féminine, ce qui était plutôt exceptionnel à l’époque.
En conclusion des travaux de restauration, Roland Severijns, directeur du Collège Saint-Jean, qui a suivi les travaux de très près et Luc Minten, professeur d’histoire de l’école, ont élaboré une publication sur les habitants du château, l’histoire de la construction et de la rénovation. Chaque chapitre vous invite à feuilleter, à regarder, à lire et à découvrir à chaque fois de nouvelles choses sur ce patrimoine unique.
Le livre ‘De herschepping van een historisch goed. Bouwen, verbouwen en restaureren op het kasteeldomein van Meldert’  (ISBN 9789464005103) compte 204 pages et sera disponible au secrétariat du Collège Saint-Jean* ou dans les librairies locales à Tirlemont et les environs à partir du 14 septembre. Le prix revient à 20 euros (exclus. Les frais d’expédition éventuels de 8 euro en cas d’envoi par l’école). Cette somme sera intégralement virée sur le compte de l’ASBL Matumaini pour les œuvres missionnaires à Lubumbashi (Congo) des Aumôniers du Travail, le pouvoir organisateur de Collège Saint-Jean.
Une version en français est également disponible, aux mêmes conditions : ‘La rénovation d’un Domaine Historique. Construction et restauration au domaine du château de Meldert’. (ISBN 9789464072938)
Si vous êtes Intéressé, vous pouvez acheter ce livre en virant la somme de 28 euros sur le compte de l'ASBL Matumaini BE94 2300 0220 1314 avec la mention de votre nom et de votre adresse + version en français / en néerlandais

*Collège Saint-Jean, Waversesteenweg 1, 3320 Meldert,
016/76 62 71, sint-janscollege@telenet.be.